Aujourd’hui, l’aide française n’est pas assez adaptée aux besoins des bénéficiaires. Les formalités administratives sont décourageantes et compliquées, chaque organisme s’occupant d’un problème différent. Ainsi, le chômeur devra créer plusieurs dossiers s’il veut se faire aider sur chaque problématique : emploi, formation, logement… Les personnes accompagnées ont tendance à se sentir partiellement entourées par les organismes : il n’y a pas de réelle aide appliquée sur le terrain pour éviter l’exclusion.
Notre préconisation : simplifier le système d’aides sans réduire les montants distribués
- Création d’une aide multi critères, regroupant le RSA, la prime pour l’emploi, les APL, l’ASF, ARS, primes de rentrée, réductions de taxes, etc. ;
- Un référent unique qui accompagne le bénéficiaire sans que celui-ci ait besoin d’en faire la demande ;
- Une aide maximale plafonnée correspondant au moins à 35% : pour chaque euro gagné, les revenus nets de la personne augmentent d’au moins 35 centimes ;
- Un dossier unique avec une seule déclaration de revenus qui serait actualisé, où toutes les prestations sociales ou familiales (minima sociaux, allocations familiales, CMU/CMU-C, etc.) seraient évaluées ;
- Une partie de l’aide est réservée à l’implication de la personne dans son projet. En cas de manquements répétés ou d’absence d’implication du bénéficiaire, cette partie variable pourra être temporairement ou définitivement réduite, ou encore supprimée.
« Nous Citoyens » avait proposé la mise en place de cette aide unique pour les personnes accompagnées. Leur objectif : « Reconstruire avec la société civile un dispositif d’insertion lisible, efficace et responsabilisant. Assurer ainsi à chaque personne en situation d’exclusion un parcours personnalisé et contractualisé permettant une insertion sociale et professionnelle durable en moins de 18 mois. »