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Croissance recherche gazelles

Croissance recherche gazelles

L’innovation détermine notre niveau de croissance. Soutenir l’innovation c’est avant tout soutenir l’entrepreneuriat.

Les entreprises de taille intermédiaires (gazelles) sont la seule chance de la France de renouer avec la croissance. Pour Guillaume Cairou président directeur général de Didaxis, il faut leur redonner certains avantages…

L’innovation détermine notre niveau de croissance. Soutenir l’innovation c’est avant tout soutenir l’entrepreneuriat. Si la France a besoin de soutenir la création d’entreprises, c’est avant tout parce que plus les entreprises seront nombreuses, plus il y a de chance que s’y trouvent une pépite précieuse susceptible de devenir une gazelle.

Rendre leurs avantages aux gazelles

Nous y voilà. Une gazelle c’est une entreprise , qui compte entre 20 et 500 salariés et un chiffre d’affaire compris entre 2 millions et 100 millions d’euros par an. C’est de ce genre d’entreprises dont notre économie a grand besoin pour redémarrer. Nous souffrons de ne pas identifier nos PME prometteuses car elles ont besoin d’être aidé pour être propulsées à l’international.
Ce sont les PME en croissance qui font l’attractivité d’une économie grâce à leur forte compétitivité. Nous devons mener une politique de soutien à ces PME afin de les aider à poursuivre leur croissance.
Si notre gouvernement a enfin compris qu’il fallait encourager la création d’entreprises, il doit désormais mesurer l’importance de s’engager auprès de ces PME de croissance. Il ne s’agit pas simplement de les valoriser. Il faut rendre à ces gazelles, le dispositif instauré par la loi de finances pour 2007 qui leur apportait des avantages fiscaux spécifiques comme le gel partiel de l’impôt sur les sociétés, le décalage de paiement des cotisations sociales des salariés nouvellement embauchés ainsi que le remboursement anticipé du crédit d’impôt recherche.

Une bouffée d’oxygène

La restauration de ces dispositifs est essentielle. Les entrepreneurs qui prennent des risques et réussissent en obtenant une belle croissance ont besoin d’être encouragés. La politique fiscale est un puissant levier en la matière même si l’on a encore trop tendance à entendre le contraire. Les débats souvent animés de ces deux dernières années ont rappelé que les lourdeurs de la bureaucratie, la pression fiscale et le droit du travail sont des obstacles à la croissance des petites entreprises.
Les gazelles sont les véritables moteurs du progrès économique et social. En leur offrant une charge fiscale allégée, et des dispositifs fiscaux incitatifs leur permettant d’accroître leurs fonds propres, nous contribuerons à les solidifier tout en leur permettant d’innover encore plus. Les allègements fiscaux et sociaux que nous leur accorderons leur offriront la bouffée d’oxygène dont ces entreprises,malgré leur dynamisme, manquent.

Un coup d’accélérateur nécessaire

Le déficit commercial record de la France doit nous pousser à relancer le débat sur le rôle des PME dans notre croissance. Le retour du dispositif gazelles permettra de donner un coup d’accélérateur à la création d’entreprises dont nous avons terriblement besoin.
Nos entreprises de croissance ont besoin de ce statut adapté. Offrons-leur… et rappelons à nos hommes et à nos femmes politiques qui aiment tant visiter nos entreprises en période électorale, cette citation de Peter Drucker : « Chaque fois que vous voyez une entreprise qui réussit, dites-vous que c’est parce qu’un jour quelqu’un a pris une décision courageuse ».