Les demandeurs d’emplois seniors sont de plus en plus nombreux en France. Actuellement, une inscription sur deux est due à un licenciement. Cela s’explique par le niveau élevé de rémunération des 55-64 ans, mais aussi par le coût salarial moyen et la productivité qui évoluent au même rythme que l’âge. Le niveau d’étude des demandeurs d’emploi âgés est en moyenne nettement inférieur à celui des 25-49 ans : seulement un quart des seniors actuels ont le bac.
Nos préconisations : favoriser l’emploi des seniors et la reprise d’activité.
- Supprimer les mesures de préretraite et de dispense de recherche d’emploi
- Supprimer l’âge légal de départ à la retraite
- Encourager la poursuite du travail en augmentant le taux de décote surcote
- Supprimer les barrières au développement des carrières et mettre en place la reconnaissance au mérite. Majoration de points de retraite : incitation à travailler plus longtemps
- Contrôle renforcé des mises en invalidité
- Mettre en place des formations qualifiantes après 45 ans et amélioration des conditions de travail (ergonomie, travail à domicile, horaires aménagés)
- Établir une planification à 10 ans des emplois et des compétences, par filière : les secteurs d’activité tels que celui des télécommunications et services financiers connaissent des mutations majeures tous les 10 ans.
- Proposer des bilans de compétences gratuits pour les plus de 40 ans et renforcer le droit individuel à la formation.
- Développer l’apprentissage et l’alternance diplômants dans l’entreprise : VAE
- Rendre le CDI plus flexible et supprimer les CDD
- Instaurer un système de parrainage/tutorat entre générations et développer le mécénat de compétences