Ils font souvent l’objet des chuchotements de couloirs ou des grognements du week-end. Mais au final, leurs salariés semblent plutôt les apprécier. Les patrons seraient même en odeur de sainteté si l’on se fie à la récente étude du Club des Entrepreneurs, qui a interrogé 963 salariés d’entreprises de moins de 250 personnes*.
Invités à noter leurs patrons correspondant sur l’année 2013-2014, les employés français leur accordent en effet globalement un 8 sur 10, révèle l’enquête annuelle. Et 81% des Français iraient d’ailleurs jusqu’à recommander leur patron actuel à un ami.
67% des Français pensent avoir reçu les moyens de réussir
Quant aux raisons de ce regard positif, 67% des salariés indiquent considérer que leur patron leur a offert les moyens de venir à bout de leurs missions professionnelles. « Seuls » 26% d’entre eux indiquent « ne pas avoir eu tous les moyens de réussir » et 5% sont « hésitants ».
Style de communication (32%) et style de management (38%) viennent en tête des qualités les plus importantes d’un bon patron à leurs yeux.
La qualité du management préservée malgré la crise
« Cela révèle que les employeurs ont su préserver la qualité du management et des relations humaines dans un climat économique de crise », se réjouit le président du Club des Entrepreneurs, Guillaume Cairou. Il tempère néanmoins:
« Il faut désormais trouver des solutions afin de permettre à nos salariés de mieux concilier vie privée et vie professionnelle tout en les associant encore davantage à la prise de décisions ».
Une reconnaissance insuffisante pour 6 salariés sur 10
Car, si le bilan est globalement positif, tout n’est pas rose pour autant. 56% des salariés interrogés considèrent en effet que le management de l’entreprise est encore « insuffisamment participatif » ou« stressant » (contre 31% pour qui il est suffisamment participatif). 60% encore disent que leurs efforts au travail sont insuffisamment reconnus ou récompensés.
*Les questionnaires ont été administrés par internet du 8 au 22 juillet 2014. La représentativité a été assurée par la méthode des quota.
Article paru sur La Tribune